TON ARBITRE, C'EST AUSSI UN HUMAIN

Les insultes que tu lui lances… si c’était ton enfant, lui dirais-tu ça?
Chaque année, de nombreux officiel(le)s sont victimes de violences physiques et psychologiques; des actions telles que mépriser, dénigrer, menacer, faire peur, discriminer, ridiculiser…
Ces comportements inacceptables diminuent de façon considérable le nombre d’officiels. Peu importe le sport, une baisse entre 15% et 40% est remarquée. Ceux qui sont le plus à risque de quitter le métier d’officiel sont les jeunes et plus précisément dans leurs deux premières années de fonction.
Une raison qui explique cette situation provient du milieu sportif et de la population qui sous-estiment la complexité du travail de l’arbitre. Les perceptions des gens font en sorte qu’un officiel se doit d’être parfait et de n'effectuer aucune erreur. En réalité, comme les joueurs, ils sont en apprentissage. Comme tout le monde, ils ont droit à l’erreur.
Les acteurs ayant le plus d’impact sur les officiels concernant les comportements de violence et d’intimidation envers les jeunes sont les entraîneurs et les parents. Un officiel subit de la violence (mineur) 1 partie sur 2.
Des évènements majeurs tels que des comportements plus sévères et marquants (expulsion d’un entraîneur ou l’appel à la police) se produisent en moyenne une à deux fois par saison.
Ce n’est pas normal que les officiels ont normalisé la violence envers eux puisque ça l’a toujours fait partie de la « culture du hockey ».
Hockey Québec a un rôle à jouer et s’engage à changer cette culture dans les prochains mois et prochaines années. Pour ce faire, toute la communauté a aussi un rôle à jouer.
Assez, c’est assez. Respectons nos officiel(le)s.
Photo : Daphnée Lemay, joueuse pour les Dawson Blues (RSEQ, D1), étudiante en science de la nature profil santé et fière arbitre
Informations tirées de l'Étude EJOQ (ULaval): https://sims.chaire.ulaval.ca/.../Rapport-EJOQ-Final-1.pdf
Source: Hockey Québec